Pour le beurre en boite, pratique pour réaliser les pâtes à tarte, nous en trouvons facilement aux Canaries de marque Hollandaise, tout à fait correct, par contre celui acheté au Brésil est nettement moins bon, sinon voici une bonne adresse.
Les jours ou les nuits où cela bougeait trop nous avons aimé les soupes chinoises, offertes par Sylvia et Ralph.
Tout le long de notre parcours, j'ai acheté des fruits et légumes frais (moins sur l'amazone), qui par précaution, sont systématiquement trempés dan un bain de permanganate avant d'être consommés. Attention : les pommes de terre se conservent très mal !
A bord, nous avons une machine à pain, arrimée dans le local technique. Le cycle complet de cuisson étant trop long, je m'en sers uniquement pour pétrir.
A la fin de la 1ere levée, je sépare le pâton en deux, une partie ira au frigo, l'autre sera avant la 2ième levée façonnée, soit en 1 ou plusieurs boules pour une cuisson au four, soit en une grande galette pour une cuisson à la poële. Pendant la transat, j'ai totalement raté la cuisson en cocotte-minute. Je me sers aussi de la pâte pour réaliser des pizzas cuites à la poële.
La veille du départ, j'ai acquis de la présure en pharmacie, j'ai pu ainsi réaliser aux escales des yaourts tout le long de notre parcours. Vous trouverez la recette dans le livre de votre autocuiseur, mais attention plus il fait chaud plus vous devez réduire le temps de fermentation. Pour la transat nous avions un assortiment longue conservation, acheté à Dakar.
Il a fallu attendre d'être entre les Canaries et le Cap-vert pour réussir à pécher notre première dorade coryphène... franchement nous ne sommes pas très doués, mais alors là quel régal !!! Seul problème, n'ayant pas de congélateur nous en consommons pendant 3-4 jours d'affilée, mais maintenant que mes bocaux de stérilisation sont vides je pourrais faire des conserves, sauf en zone de ciguatera. Sur le Siné-Saloum, et au Brésil, nous nous sommes délectés de crevettes, vendues par les pêcheurs.
En général nous n'avons pas eu trop de problème de surplus de stocks ni de conservation de nos produits, sauf pour deux paquets de pâtes, achetés à Dakar, squattés par des charançons.
Tous les ingrédients tels que farine, riz etc... sont transvasés, dés l'achat dans des boites solides. Les bidons d'huile métalliques rouillent, donc là aussi transfert dans des bidons plastiques.
Grâce à notre désalinisateur, 60 l/heure, fini la corvée du transport et du stockage des packs d'eau (sauf sur l' amazone, of course!). Nous avons toujours consommé l'eau des cuves alu du bateau, un filtre charbon actif – céramique, de marque Katadyn, est installé sur l'évier pour l'eau de boisson, l'eau est bonne sans goût excessif. A Itaparica, une île en face de Salvador de Bahia, nous avons fait, comme tous les autres bateaux, le plein d'eau de source, quel luxe !
Dans les fonds, nous avons rangé les bouteilles de jus de fruits, les boites de soda, de bières. Benoît a prévu quelques bouteilles de vin pour les soirées entre amis. N'oubliez pas d'honorer Neptune, lors du passage de la ligne, par une coupe de Champagne.
En résumé, nous avons fait quatre gros avitaillements, un avant le départ à la Rochelle, le 2ième à Ténérife, le 3ième à Dakar, le dernier à Salvadore de Bahia. Par contre je n'ai pratiquement pas fait de courses à Tobago § Trinidad, cela sera une découverte en Décembre. Mais je crains le pire dans les îles anglo-saxonnes! Je vous raconterai.
Dans le prochain article, je vous parlerai de bricolage et de confort à bord.
A bientôt... la skipette.