Reprendre la rédaction du blog de Ramatoa après presque trois années d'interruption n'est pas une chose simple. Vous avez été nombreux à vous poser des questions et à nous les transmettre.
La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille et elle nous a pas mal chahuté pendant ces dernières années. Mer forte à très forte, vent contraire et tempétueux, tel a été notre quotidien dès notre retour en France après notre arrivée en Australie en Novembre 2012.
Gros problèmes de santé pour la Skipette, décès de nos parents nous ont contraint à interrompre notre longue route, à nous mettre à la cape et prendre la fuite pendant les longs mois où nous sommes restés bloqués à terre. Cette escale forcée nous a permis de donner du temps à la Skipette pour guérir et mettre de l'ordre dans le quotidien des affaires de la famille.
Périodes de doutes sur la suite de notre voyage, la confiance revient au fur et à mesure que les examens médicaux et les feux passent au vert, cependant nous décidons d'interrompre notre tour du monde et d'adapter notre projet à la nouvelle donne.
Toutefois cette longue abstinence d'eau salée nous a permis d'être présent pour l'arrivée d'Henry notre dernier petit fils, de voir nos enfants à l'envie, de profiter de la famille et des amis dans le cadre d'une nouvelle maison, plus vaste et accueillante, dans laquelle nous avons emménagé en septembre 2013. Voilà bien le bon coté des choses.
Reprenons les choses dans l'ordre et faisons un bond en arrière en octobre 2012.
Notre séjour à Nouméa touche à sa fin. Formalités de départ terminées et appros effectués nous attendons au mouillage de l’îlot Maître une fenêtre favorable pour traverser vers Brisbane en Australie. Le samedi 27 octobre, nous quittons la Nouvelle Calédonie. Sept jours plus tard et 823 milles nautiques plus loin nous sommes sur la rivière de Brisbane dans la marina Rivergate. Traversée au portant avec un vent soutenu et une mer inconfortable puis quelques heures de moteur et un atterrissage nocturne délicat sur la baie de Brisbane avec un vent fort, une mer formée, de nombreux pêcheurs et un trafic commercial important dans le long chenal de près de 50 milles avant d'embouquer la Brisbane River sous un grain mémorable.
Contrairement à ce que nous avions lu dans les blogs de nos prédécesseurs, l'accueil et les formalités d'arrivée se sont très bien passés, rigoureuses mais rapides et professionnelles. Nous avions pris quelques précautions avant notre arrivée et tout s'est très bien déroulé.
Dès le lendemain nous conduisons Ramatoa dans la marina de Scarborough, à 20 nautiques au nord-ouest dans la vaste baie de Brisbane. Il y est mis à terre et hiverné pour de très longs mois... mais nous ne le savions pas encore !
Quelques mots sur Scarborough qui est un excellent port d'hivernage avec de bonnes ressources et des compétences nautiques. Nous y avons fait refaire toutes les toiles de Ramatoa. Paul, sellier de son état, nous a confectionné un superbe bimini en trois morceaux qui s'adapte à la perfection sur la structure alu rigide installée à Nouméa. Un réel morceau de bravoure. Toutes les autres toiles ont été refaites, bandes anti UV, lazy-bag, capote, taud avant et enveloppe de l'annexe.
En novembre 2013, sachant que nous ne reprendrions pas nos navigations rapidement, j'ai fait un aller-retour solitaire d'une semaine à Scarborough pour voir l'état du bateau et vérifier les travaux du voilier et de Paul le sellier. J'ai constaté les très bonnes conditions de stockage du bateau, le climat modérément poussiéreux est surtout très sec. Tous les travaux demandés sont terminés et ce séjour est l'occasion de tisser des liens d'amitiés avec Paul et Yolanda, le sellier et Rob et Sandy nos hébergeurs en chambre d’hôte à deux pas du bateau.
Au cours de l'année 2013 et au début de 2014, nous évoquons la vente de Ramatoa, son convoyage, son retour vers l'Europe tant il nous apparaît de façon claire que notre voyage doit être adapté aux nouvelles conditions de santé de la Skipette. Nous prenons la décision de rapatrier en France Ramatoa pour le réviser puis le baser en Caraïbes où il nous reste tant de choses à voir et à explorer.
C'est finalement par Docwise Yacht Transport [DYT], système de cargo dock flottant, que nous décidons de faire voyager Ramatoa de Brisbane vers la Méditerranée. La fréquence sur cette ligne régulière est annuelle, il ne faut pas louper le départ courant janvier – février. Pour 2014 c'est déjà trop tard. Nous prenons date pour la rotation de janvier 2015.
En décembre 2014 nous partons ensemble pour Scarborough afin de préparer Ramatoa à son embarquement sur le « Docwise Yacht Express », cargo-dock de 215 mètres de long au départ de Brisbane. Nous remettons Ramatoa à l'eau, le préparons à son transport et effectuons quelques travaux : nettoyage et vidange de la cuve de gasoil, remplacement de la batterie moteur et du régulateur de panneaux solaires que j'ai fusillé lors d'une mauvaise manipulation. L'attente est un peu longue à Scarborough car nous ne disposons que d'une fenêtre d’embarquement, fin janvier, sur le DYT. Nous passons le réveillon de Noël en compagnie de Rob et Sandy, celui du nouvel an à bord de Ramatoa à flot.
Le chargement se confirme pour le 17 janvier. La veille nous quittons Scarborough et rejoignons le mouillage de l’île St Helena à proximité immédiate du port de Brisbane. Finalement c'est avec un jour de retard que nous laissons Ramatoa dans la grande cale sèche du cargo-dock. La logistique est remarquable et les opérations d'embarquement sont très professionnelles. Le « Docwise Yacht Express » quittera Brisbane le 18 au soir et arrivera à Palma de Majorque fin mars après avoir fait des escales en Nouvelle Zélande, Polynésie Française, Costa Rica, Panama, Floride, Antilles Française. Nous terminons notre séjour australien avec Paul et Yolanda qui nous accueillent chez eux après le départ de Ramatoa.
Le programme à l'arrivée de Ramatoa en Méditerrané se précise : débarquement fin Mars 2015 à l'arrivée du DYT, attente en marina à Palma du mois de mai pour convoyer le voilier de Palma à Saint-Raphaël où Ramatoa sera révisé par Olivier Souply du chantier Boat Marine Services, l'agent Alubat de Méditerranée. Fin de l'été : sortir Ramatoa de la Méditerranée et le positionner aux Canaries en attente des alizés de Décembre pour traverser l'Atlantique vers Pointe à Pitre en Guadeloupe. Bref un beau programme de navigations pour 2015 !
Le samedi 28 mars Ramatoa sort des entrailles du DYT, nous le conduisons quelques centaines de mètres plus loin au très chic « Club de Mar » où nous occupons l'emplacement vacant d'un motor yacht de près de 100 mètres ! Nettoyage approfondi car le voilier est sous une croûte de sel des embruns et de suie des échappements.... pas de graves dommages liés au transport mis à part la peinture du liston bâbord qui a un peu souffert des multiples opérations de mise au sec et de remise en eau à chaque escale. Multiples travaux de réarmement dont le remplacement des WC, de l'ancre Brake rouillée par une Spade de 25 kg et divers travaux sur le désalinisateur (poulies, courroies et boîtier condensateur). Cette semaine passée à bord nous a permis en outre de lister précisément les travaux à demander à BMS.
Fin avril 2015, nous rejoignons Palma et Ramatoa et accueillons à bord le 29 avril enfants, petits enfants pour une semaine de vacances à Palma. Temps superbe, mer belle et vent généralement favorable nous permettent de découvrir les côtes sud et est de Majorque avec entre autres les îles Cabrera et Puerto Colom. A partir de la marina C'an Pastilla, au pied de l'aéroport, nous remettons tout ce petit monde dans l'avion et accueillons quelques jours plus tard Isabelle et Joseph, nos amis suisses, avec qui nous remonterons Ramatoa jusqu'à St Raphaël. Ayant navigué plusieurs décennies dans ces eaux espagnoles ils sont d'un excellent conseil et vont nous aider pour ce convoyage qui ne s'annonce pas si simple.
Sur Majorque le vent reste faible voir nul et nous faisons beaucoup de moteur pour rejoindre Puerto Soller sur la cote ouest de Majorque. Nous y arrivons en pleine canonnade de la fête des « Christianos y Mauros » évocation bruyante et colorée de la résistance des chrétiens face aux barbares.
Les prévisions météo annoncent un renforcement prochain de la Tramontane et nous traversons rapidement vers la côte espagnole en visant le plus haut possible. Finalement nous rejoindrons Puerto de la Selva au dessus du cap Creus juste avant le début du BMS, mais nous effectuerons les 170 milles au moteur sur une mer d'huile.
Puerto de la Selva, nous y restons bloqué par la Tramontane (45 – 50 nds) pendant 5 jours, mais fort heureusement, Joseph & Isabelle y ont leurs habitudes car leur fidèle OpSIS y était basé avant le départ du Rallye des Îles du Soleil où nous nous sommes rencontrés. Ils connaissent tout le monde, et agrémentent notre séjour forcé de visites culturelles et gastronomiques !
Traversée vers Sète en profitant d'une accalmie entre deux BMS, route effectuée majoritairement au moteur. Bon accueil dans le port de plaisance nouvellement aménagé. Temps gris, pluvieux et froid, les BMS se succèdent.
Le 20 mai nous quittons Sète pour Ste Marie de la mer. Traversée par 25-30 nds de vent et rafales conséquentes. Prise de ponton travers au mistral délicate. Nouveau BMS, nouvelle attente, nous assistons à un pèlerinage des Gitans.
Finalement le 22 Mai nous quittons la Camargue en direction de Marseille, le Mistral souffle à 35-40 nds et rafales à 45 nds. La mer n'est pas très forte car nous sommes sous le vent de la cote. Une fois passé l'axe du Rhône, au niveau du golfe de Fos sur mer, le vent tombe brutalement en l'espace de quelques milles, nous finissons la route au moteur et mettons le cap sur les calanques de Cassis. Avec cinq autres bateaux nous mouillons dans la calanque de port Miou. Notre route vers St Raphaël passera par Porquerolles le temps d'un week-end et le 25 mai après-midi nous sommes à quai face à BMS.
Ramatoa sera révisé par l'équipe BMS d'Olivier Souply du 27 mai au 20 août 2015. La liste des travaux est longue on y trouve notamment les points principaux suivants :
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Gréement dormant : démâtage avec vérification complète et échange des étais de génois et de trinquette. Vérification des enrouleurs Profurl.
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Dépose du safran avec remplacement des 3 paliers et des flexibles du vérin hydraulique.
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Dépose de la dérive avec sablage, remise en peinture, vérification des bagues et patins.
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Dépose du stop ring de la colonne de barre et mise en place de butées en ertacétal.
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Révision générale moteur Volvo avec remplacement coude échappement et nettoyage échangeur.
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Révision générale générateur Mastervolt avec remplacement des condensateurs et durite échangeur d'huile.
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Remplacement bague hydrolube et joint d'arbre Volvo.
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Révision générale désalinisateur Desalator avec remplacement des membranes d'osmose, échange des tuyaux HP et traitement des fuites du tableau de commande.
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Remplacement turbine de refroidissement du moteur HB Tohatsu 9,8 cv.
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Remplacement du parc batterie gel Mastervolt 6x85 Ah.
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Électrification du winch Lewmar du piano bâbord.
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Remplacement du guindeau Lofran totalement corrodé.
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Réparation des fuites sur annexe AB et mise en place de roues de sortie de l'eau.
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Révision radeau de survie.
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Remplacement antenne VHF tête de mat.
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Remplacement des deux HP extérieurs du cockpit.
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Installation afficheur Multigraphic NKE sur la console et déport de l'ancien Gyrographic à la table à cartes.
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Reprise de peinture sur le pont au pied de mat.
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Ponçage coque alu brut et réfection liston par pose d'un strip autocollant.
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Antifouling.
Les délais sont tenus par BMS et aucune mauvaise surprise ne vient perturber le planning. Nous venons passer quelques jours après le 14 juillet pour descendre du matériel sur le bateau et pour juger de l’avancement des travaux. Le bateau est au sec en plein chantier inhabitable dans un désordre apparent indescriptible... c'est impressionnant tout est démonté et le remontage commence tout juste. Nous sommes un peu effarés mais Olivier est tout à fait serein et optimiste sur la bonne fin du chantier.
En effet peu avant le 20 août il nous envoie cette superbe photo de Ramatoa à flot et remis à neuf... que de chemin parcouru !
A partir du 20 août nous nous installons à bord, peaufinons le rangement du bateau et le préparons à repartir. Béatrice et Jean deux amis Théraisiens nous accompagnent jusqu'aux Baléares. Béatrice, pour qui c'est une première traversée, bénéficiera de conditions parfaites : grand beau temps, mer plate, un peu de vent entre les longues séances de moteur, un thon de 8-10 kg à la traîne, des dauphins et des rorquals... Nous faisons escale à Cala Fornells et Ciutadella sur Minorque, à Puerto Colom sur Majorque puis à Sta Eulalia sur Ibiza où nos amis rentrent par avion via Barcelone.
Avec la Skipette nous poursuivons seuls vers Malaga ou nous avons rendez-vous avec Annick et Jean-Pierre qui connaissent bien Ramatoa pour y voir déjà embarqué.
De notre descente le long de cette cote espagnole d'Ibiza à Malaga nous retiendrons un fort beau mouillage à Espalmador au nord de Formentera, une superbe escale à Carthagene, une belle traversée de 140 nautiques entre ces deux étapes. Pour le reste nous avons pratiqué une navigation diurne généralement au moteur avec des escales dans des marinas de Garrucha, Aguadulce, del Este et enfin à Benalmadena (marina proche de Malaga où les plaisanciers de passage ne sont pas accueillis). L'accueil est généralement bon, les tarifs raisonnables exceptés aux Baléares où ils ont tout à fait déraisonnables. Le paysage de la Costa del Sol est totalement gâché par un bétonnage ininterrompu et par des km² de serres en plastique, l’Andalousie est un des plus grands jardins potagers de l'Europe.
A Benalmadena, nous récupérons Annick et Jean-Pierre à l'aéroport de Malaga ce qui laisse le temps à un avis de grand frais de secteur ouest de s’essouffler. Le vent revient faiblement au secteur SE, nous faisons route au moteur pour rejoindre Gibraltar en faisant escale à la marina d'Estepona. Le vendredi 18 septembre nous arrivons au nord de l'enclave de Gibraltar dans la très belle et très grande marina d'Alcaidesa située juste au nord de la piste d'aviation servant de frontière. Toute neuve, elle est une alternative très intéressante et très économique aux deux marinas anglaises de Gibraltar saturées et très coûteuses.
Il nous reste environ 600 nautiques à parcourir pour rejoindre « Marina Lanzarote » à Arrecife sur l’île de Lanzarote aux Canaries. Nous surveillons étroitement la météo et guettons la bonne fenêtre avec des vents d'est pour franchir le détroit de Gibraltar et des vents portants pour descendre le long de la cote marocaine. Le 21 septembre, nous quittons la baie de Gibraltar au moteur par un vent très faible d'est... pour les courants de marée sensibles dans le détroit... nous n'avons rien compris du tout... mais n'avons pas eu à affronter des courants contraires trop forts et trop longtemps. Six heures plus tard nous sommes au delà de Tanger sur la cote marocaine où nous nous faisons arraisonner par un garde côte du Maroc qui nous interdit l'approche du cap Espartel à moins de quatre milles. Nous suivons les instructions données bien que cette zone interdite à la navigation n'apparaisse sur aucune carte et dans aucun guide nautique.
Après 27 heures de moteur, le vent portant du NNE rentre et grimpe rapidement à force 4-5, la mer est peu agitée et se soulève sur une longue houle de NNW. Nous ferons route sous voile jusqu'à notre arrivée à Lanzarote.
Le trafic commercial est intense le long de cette côte marocaine que nous suivons à 30-40 milles de distance. Tous les cargos rejoignent ou viennent de quitter le détroit de Gibraltar ils suivent tous un cap identique descendant ou montant. La veille doit être attentive et nous apprécions l'AIS sur la carto à sa juste valeur.
Le vent oscille entre le N et le NE ce qui nous fait suivre une route plein vent arrière ou au grand largue. Les empannages s’enchaînent afin de rester sur la route la plus courte. Assez régulier le vent souffle à force 5 en moyenne avec des rafales à force 6. Si de mon coté je suis content de retrouver des conditions de navigation qui sont proches de celles des alizés avec une belle houle d'Atlantique, la Skipette apprécie modérément ces conditions pas très confortables et salue le retour dans l'Océan par un mal de mer tenace !
Finalement le vendredi 25 septembre en fin d'après-midi nous avons en vue Lanzarote et l’île de Graciosa. A 23:00 nous arrivons à la « Marina Lanzarote » d 'Arrecife où nous prenons une place non sans quelques difficultés au ponton F 07. Notre accueil est festif car sur le quai de la marina se dresse le podium d'un concert géant sous la houlette d'un DJ émule de David Guetta.... ambiance garantie, nous sommes tous sourds et ne trouverons le sommeil qu'à la fin du concert vers trois heures du matin. Heureusement les autres jours c'est beaucoup plus calme.
La marina Lanzarote est ouverte depuis deux ou trois ans seulement, elle n'existait pas lors de notre premier passage en 2006. Cette marina de plusieurs centaines de places (6-700 peut-être) est au fond d'un bassin désaffecté du port de commerce. Elle est très bien protégée même par gros temps de secteur S. Draguée, agrandie, moderne ielle s'adosse maintenant à un vaste mall commercial dont les boutiques, les restaurants sont des lieux de promenade et d'animation pour les habitants d'Arrecife.
La capitale de Lanzarote dispose maintenant de plusieurs centre commerciaux moins vastes que ceux de Las Palmas ou Santa Cruz de Tenerife mais suffisant pour assurer notre futur approvisionnement en vue de la transatlantique. L'aéroport est 10 minutes en taxi.
Les ressources nautiques ne sont pas exceptionnelles mais permettent cependant de faire face à de nombreuses réparations. On y trouve de très bonnes quincailleries marines, des mécaniciens et électriciens de marine et de nombreux artisans soudeurs, chaudronniers alu et inox, hélices etc...
Cette nouvelle escale sur la route des alizés conduisant en Caraïbes est une très bonne alternative aux escales traditionnelles de Gran Canaria ou de Tenerife.
Pendant notre séjour d'une semaine nous avons pu circuler dans l'île et avons arriver les concurrents de la Transat 6,50. Nous avons pu effectuer avec Jean-Pierre une foule de petits bricolages divers et variés afin de préparer au mieux Ramatoa à la future transatlantique.
C'est un peu plus de 1400 milles nautiques que nous avons parcourus depuis Saint Raphaël, cela constitue une bonne mise en jambes et nous a permis de vérifier le bon état du bateau et son bon fonctionnement après sa révision. Seul l'alternateur Mastervolt nous a donné du fil à retordre, je l'ai ramené dans mes bagages, il est en révision chez Mastervolt. Pour le reste rien à signaler.
Le 13 novembre je redescends à Lanzarote en compagnie de Ralph, le 18 mon cousin Hubert et son épouse Françoise nous rejoignent et nous mettrons les voiles vers Mindelo dans l'archipel du Cap Vert puis vers Pointe à, Pitre en Guadeloupe où nous attendrons la Skipette et Sylvia l'épouse de Ralph. Mais tout cela constitue une autre histoire que je vous raconterai en janvier prochain.