Bilan initial du 04/08/2007.

- La centrale NKE a fonctionné parfaitement, la réinitialisation des données NMEA a été nécessaire à 2 ou 3 reprises seulement. RAS pour les afficheurs. Un loch électromagnétique est sûrement préférable à une roue à aubes trop souvent perturbée par des concrétions ou des algues... la vitesse surface ainsi affichée n'est pas fiable.
- La girouette-anémomètre à ultrason Furuno, insuffisante pour le régatier me semble suffisante pour le croiseur hauturier. elle est tombée en panne électrique suite à une connexion défaillante dans le bornier du boîtier de la table à cartes. Par la suite à 3 ou 4 reprises elle a eu un fonctionnement aléatoire (coupure de l'affichage) sans que je puisse déterminer avec certitude si la panne provient du capteur lui même ou de l'importation des données NMEA dans le bus Topline de la centrale NKE.
- Le gyropilote NKE a fonctionné parfaitement sur la totalité du parcours. Nous n'avons barré que quelques heures (moins de 5 ou 6) sur l'ensemble des traversées. Contrôle excellent du bateau à toutes les allures (y compris dans les grains les plus violents), consommation raisonnable, très bonne fiabilité de tous les composants (calculateur, vérin hydraulique et son moteur). Le capteur d'angle de barre a montré des signes de faiblesse à la fin du parcours, il fait l'objet d'un échange standard de la part de NKE.
- Le radar Furuno M 1623 souffre depuis quelques mois d'une panne aléatoire qui le met en alarme si l'émission dure plus de 5 à 6 minutes. En mode veille pas de souci, il peut fonctionner sans encombre plusieurs jours de suite. La panne est connue de l'installateur, ENM aux Sables d'Olonne, qui m'a indiqué le dépannage simple à effectuer à mon retour à Trinidad en décembre.
- Le téléphone satellite Iridium fonctionne bien en toutes circonstances, mais l'installation de l'antenne extérieure sur le portique présente une fuite électrique. Solution de dépannage provisoire : alimenter le téléphone avec le chargeur 220 volts (convertisseur) et non pas par le circuit 12 volts du bord.
- La BLU Icom 802 et le modem Pactor III fonctionnent bien. Des problèmes d'interférence dans les faisceaux de câbles ont été résolus par la mise en place de ferrites aux bons endroits. Coté utilisation : nous avons beaucoup apprécié la convivialité qu'apporte la BLU pour les communications en phonie de bateau à bateau et les cartes météo ; déçu par la lenteur et le fonctionnement aléatoire de Saimail nous préférions l'Iridium pour les mails et les fichiers grib.
- La VHF fixe Navicom est perturbé en réception par des interférences venant du PC. Problème non réglé à ce jour... peut être des ferrites feraient l'affaire là aussi.
- Le PC au format mini ITX intégré dans la table à cartes et l'écran LCD 17 '' ont fonctionné parfaitement dans toutes les conditions. Seul défaut une consommation élevée de l'ordre de 4-5 ampères... mais il n'est pas allumé H24.
Ajout bilan du 01/11/2009.
Pas de difficultés particulières à signaler sur l'électronique de bord déjà en place, seul le câble spiralé du micro de la BLU Icom M802 s'est coupé à la sortie de la prise moulée indémontable. Impossible de le faire réparer à Tahiti. La solution consiste à changer tout le cable avec sa prise et à ressouder les fils sur le micro. Chose faite cet hiver aux Sables d'Olonne.
- A Noël 2008 l'AIS a été modifié à ma demande par monsieur Vigneron : un relais et un interrupteur permettent de mettre en service un buzzer extérieur et de couper le buzzer intégré à l'appareil. Cette modification me semble indispensable car sinon le buzzer du boitier réveille le quart de repos et n'est pas entendu depuis le cockpit. Un buzzer 12 volts câblé sur le contact sec du relais est maintenant installé dans la console de la descente.... c'est parfait pour tout le monde !

- Conclusion : récepteur de qualité, fiable et autonome. En route il fonctionne en permanence, il est devenu indispensable !
-2- Du coté du pilote NKE, des composants de secours ont été approvisionnés avant de s'attaquer à la traversée du Pacifique.Ils étaient le résultat d'une réflexion déjà évoquée dans les précédents bilans... à savoir :
- Du coté NKE : un calculateur, un détecteur d'angle de barre, un compas fluxgate et 5 mètres de câble pour le bus de données. Le boitier Gyropilot graphic n'est pas retenu car s'il est défaillant, il est toujours possible de basculer l'afficheur Performance en maître sur le bus et de commander le calculateur du pilote par le biais du médaillon de télécommande radio.
- Du coté Lecomble & Schmit : un coffret de maintenance L&S (rotule complète, platine porte balais de la pompe, électrovanne bypass limiteur de surpression), une pochette de joints pour le vérin, un jeu de trois flexibles hydrauliques, un bidon d'huile. A l'exception des trois flexibles je dispose déjà de tout le reste à bord. Le vérin LS ST40 et sa pompe équipent de nombreux chalutiers et bateaux de travail et sont d'une très grande fiabilité.
- Il faut noter le comportement remarquable du pilote automatique dans le gros mauvais temps rencontré (houle déferlante de 6 mètres et 35-40 nœuds de vent arrière) au large de la Colombie avant d'arriver à Panama. Seul point noir, non résolu à ce jour, la rotule en bout du vérin L&S s'avère indémontable. Une nouvelle tentative en la chauffant légèrement sera effectuée à la remise à l'eau ... affaire à suivre.
-3- Pour ce qui est de la cartographie électronique du bord, des évolutions sont intervenues sur la présentation de la cartographie à bord de Ramatoa faites dans un précédent article.
- MaxSea annonce clairement l'arrêt des développements et du soutien de la version 12.6 du logiciel (fonctionnement aléatoire sous Windows Seven en particulier) pour donner la priorité à la version 2 de "MaxSea Time Zero" qui relève, à mes yeux, du gadget et du jeu vidéo et ne répond pas du tout au besoin du navigateur en grande croisière.
- Je viens donc de faire l'acquisition de ScanNav version 9 couplée à des cartes vectorielles Navionics. Egalement très riche en fonctionnalités, en particulier avec son atelier de géoréférencement, ScanNav possède une ergonomie médiocre ce qui est dommage car il se révèle performant, riche et économique. Affaire à suivre.
Dernière mise à jour le 02/11/2009 à Châtelaillon-plage par Benoît & Dominique.