Il ne s'agit pas tous les ans de vous infliger un nouveau bilan technique complet, mais plutôt de compléter ou modifier le bilan établi à la fin de la première année de navigation au terme de 10 000 milles parcourus.
Cette saison de navigation de décembre 2007 à juin 2008 nous a permis de découvrir les petites Antilles de Grenade jusqu'aux Îles Vierges britanniques (BVI). Nous avons parcouru un peu plus de 1700 milles, ce qui représente une distance bien courte en comparaison de la première année. En revanche, nous avons rencontré des conditions de navigation plus difficiles que celles que nous avions eues lors des 10 000 milles de la première année. Une mer creuse, courte et cassante dans les canaux et un alizé musclé 25–30 nœuds de la mi décembre jusqu'à la mi avril. Nous avons rencontré à plusieurs reprises des vents de 40 à 50 nœuds mais sans avoir heureusement la mer très forte du vent.
Revenons à cette mise à jour du bilan qui se limite à compléter ou modifier des chapitres du premier bilan technique.
1- Mise à jour : Bilan construction Alubat. 2- Mise à jour : Bilan gréement & accastillage. 3- Mise à jour : Bilan voilerie & sellerie. 4- Bilan moteur Volvo-Penta. 5- Mise à jour : Bilan énergie électrique. 6- Bilan de l'électronique de bord. 7- Mise à jour : Bilan confort de bord. 8- Mise à jour : Bilan du matériel de sécurité & d'armement. 9- Mise à jour : Bilan du matériel de pêche. 10- Bilan des SAV. 11- Mise à jour : La chronologie des galères & des interventions. 12- Mise à jour : Les regrets & les solutions. 13- Mise à jour : Les évolutions possibles. 14- Le mot de la fin... 1- Mise à jour : Bilan construction Alubat.
Chapitre correspondant dans le bilan initial.
- Deux incidents sont à signaler concernant les appendices mobiles, le premier concerne la dérive et le deuxième est une suite de la fuite du vérin de safran déjà évoquée précédemment.
A la remise à l'eau à Trinidad en décembre 2007, le peintre a largement barbouillé la dérive de Ramatoa d'une épaisse couche d'antifouling juste avant la remise à l'eau. Résultat immédiat : blocage de la dérive en position haute à sa première remontée. L'incident est sans gravité, il suffit juste de déplaquer les trappes de visite sur le dessus du puits de dérive, de faire redescendre la dérive en force (prévoir une bonne masse et un tube d'aluminium de 1,5m), d'extraire les six patins en ertacétal et de les nettoyer de la couche collante d'antifouling qui bloque la dérive. Leçon : au prochain carénage, la couche d'antifouling sera la plus mince possible sur la dérive, car son jeu entre les patins dans le puits est quasi nul.
Deux ans après sa mise à l'eau, le vérin du safran hydraulique a rendu l'âme avec des fuites massives de liquide. L'électrolyse a détruit :
Coté talon du vérin : le filetage intérieur de l'un des embouts du flexible (échange de l'embout et du raccord coudé).
Coté tige du vérin : le filetage extérieur du raccord soudé au corps du vérin (échange du vérin).
Il y a manifestement un problème d'isolation électrique de la partie basse du safran, qui fait que les courants passent par le vérin et contribuent à sa destruction. Les deux anodes de la partie haute du safran se dégradent régulièrement et normalement. Celles de la partie basse se dégradent très lentement. Alubat et Hydroem se renvoient la balle, jurant qu'ils n'ont rien modifié au montage du safran et aux alliages du vérin. Il est cependant curieux de constater que ce phénomène se rencontre généralement sur des bateaux récents (< 5-6 ans). Le coût de remise en état d'un vérin est extrêmement élevé (500 € environ), le renouveler tous les deux ans est inacceptable. Je cherche actuellement une solution correctrice en mettant une ou plusieurs tresses de masse en fil d'aluminium de façon à assurer une continuité électrique entre les parties hautes et basses du safran mais aussi entre le corps et la tige du vérin. Affaire à suivre !
- Les peintures continuent à cloquer lentement essentiellement au pied de mat et aux pieds des chandeliers et balcons.
- Coté menuiseries, la porte coulissante de la cabine avant bloquée en position ouverte s'est débloquée toute seule un beau jour, depuis pour éviter le renouvellement de cette mésaventure, nous avons mis en place une butée amovible dans le rail inférieur de la porte.
- Les bords blancs de l'évier de la cuisine se dégradent très vite. Les chants se décollent, la remise en état, avec la pose de nouveaux chants, est prévue à notre retour en octobre.
- Concernant les dégradations sérieuses du bas du meuble de la glacière, liées à la condensation excessive sur les parois externes de l'isolant de la glacière... rien n'est résolu, mais les choses se sont améliorées, en particulier le temps de fonctionnement du compresseur, et cela pour trois raisons :
Primo : le climat des Caraïbes est moins humide et chaud que celui rencontré précédemment, en Amazonie ou en Guyane par exemple, donc moins d'humidité dans les boiseries.
Secundo : le bouchon d'évacuation des eaux de la glacière est toujours maintenu fermé, donc moins de givre sur l'évaporateur et moins de fuite d'air froid dans les fonds du bateau.
Tertio : la fixation du capillaire du thermostat a été revue de façon à ce qu'il soit parfaitement appliqué sans espace sur l'évaporateur, ce point est semble-t-il primordial pour un bon fonctionnement du thermostat et donc économique du compresseur.
Retour sommaire 2- Mise à jour : Bilan gréement & accastillage.
Chapitre correspondant dans le bilan initial.
- Remplacement de la poulie de renvoi à plat pont et pose d'un coinceur sur le bout de commande de l'enrouleur du génois, la poulie coinceuse initiale s'avérant notoirement insuffisante dans la brise.
La poulie coinceuse est réutilisée pour le bout de commande de l'enrouleur de trinquette, suffisante car la surface à rouler est bien moindre.
- Installation sous le siège du bareur d'une poulie simple permettant de renvoyer les bouts de commande des enrouleurs vers un des deux winchs d'écoute de génois (utile dans la brise uniquement).
Retour sommaire 3- Mise à jour : Bilan voilerie & sellerie.
Chapitre correspondant dans le bilan initial.
- Coté voilerie, plusieurs points méritent d'être soulignés :
La trinquette sur enrouleur : installée en Guadeloupe a avantageusement remplacé la trinquette sur mousquetons à endrailler. Elle a été largement utilisée cette année avec les conditions de vent rencontrées, en réalité dès que le vent apparent dépasse les 20-22 nœuds, elle remplace le génois sur enrouleur qui n'est ainsi plus jamais réduit au delà du premier ris. Son rendement au près dans la brise est moyen car le point de tire n'est pas assez rentré, il ne faut pas hésiter alors à la border à mort sur les haubans.
Sur le génois sur enrouleur, la bande anti-UV est en cours de modification chez un voilier de Trinidad de façon à ce qu'elle recouvre intégralement les goussets non protégés des nerfs de chute et de bordure, une fois la voile enroulée (la jolie spirale blanche disparaîtra, mais les goussets ne seront pas brûlés au soleil). Cela aurait été demandé dès le départ... si je l'avais su !
La grand voile est aussi chez le voilier pour la pose de renforts au niveau du portage de la voile sur les barres de flèche (voile haute et 1° ris). Là aussi une modification à demander dès le départ qui fait réaliser des économies par la suite.

- Coté sellerie, le bilan est moins brillant. Au delà des taches de moisissures à l'intérieur du bimini et de la capote nous avons constaté, cette année, que toutes les coutures lâchent les unes après les autres. Dominique a du en reprendre un grand nombre avec la machine à coudre familiale du bord. L'explication est simple : le fil de couleur verte utilisé par NV Équipement n'est pas de qualité anti-UV... le problème est bien connu des loueurs des Antilles qui précisent à la commande des coutures en fil blanc anti-UV. Résultat : bimini, capote et lazy bag sont en révision générale chez le voilier à Trinidad. De plus un renfort anti raguage contre l'arrête des panneaux solaires sera posée sur l'extension arrière du bimini. Par ailleurs la rigidité de la capote et la circulation entre le cockpit et les passavants ont été grandement améliorées par la mise en place de deux montants en tube d'inox, cette modification pourrait aussi être demandée dès le bon de commande.
Retour sommaire 4- Bilan moteur Volvo-Penta.
5- Mise à jour : Bilan énergie électrique.
- Dans ce domaine les modifications apportées à la production d'électricité sont totalement satisfaisantes. En effet les trois panneaux solaires de 85 watts installés (total de 255 W) en Guadeloupe sur le portique arrière apportent une réelle autonomie au mouillage et l'accroissent en navigation. Il n'y a pas de doute, il ne faut pas choisir à la commande les deux panneaux de 50 watts en option chez le constructeur Alubat, mais s'orienter vers une solution plus puissante de 200 à 250 watts au minimum.
- Une panne est à signaler sur l'alternateur supplémentaire Mastervolt couplé au moteur Volvo, il s'est agi du fil d'excitation qui s'est désolidarisé de son connecteur étanche (vibrations sans doute...). Réparation sans difficulté particulière.
- Une alerte également sur l'éolienne qui s'est mise à gronder furieusement lors de notre passage aux BVI faisant craindre que les roulements horizontaux du rotor soient morts, mais un bon coup de pompe à graisse à résolu temporairement le problème. Je repars en octobre avec dans mes valises un jeu complet de roulements horizontaux et verticaux pour l'Aero6gen. Par vent soutenu de 20 nœuds et plus, la production de cette éolienne est tout à fait satisfaisante, même si des éoliennes plus récentes (D 400 par exemple) ont de meilleurs rendements par vent faible.
- Le problème rencontré avec le BTM1 Mastervolt est quasi résolu, la dérive du pourcentage a été presque totalement annulée en jouant sur la valeur du coefficient de rendement qui a été passée de 90 (valeur par défaut) à 96%.
- Enfin un test, très satisfaisant, a été fait en remplaçant les ampoules halogènes des spots encastrés dans le vaigrage du plafond par les ampoules à Led de forte puissance (3 watt). Pour l'instant il y en a quatre dans le carré et une dans la cabine avant. Généralisation des ampoules Led prévue en octobre 2008 sur tous les points lumineux intérieurs.
Retour sommaire 6- Bilan de l'électronique de bord.
Retour sommaire 7- Mise à jour : Bilan confort à bord.
- Comme prévu le désalinisateur Duo 60 (220 et 12 volts) a été réparé sous garantie en Martinique par l'agent Desalator. La poulie d'entrainement du coté moteur 220 volts a été changée, depuis RAS, nous avons produit 5460 litres d'eau douce cette saison en 91,5 heures de fonctionnement. Il est à noter que la panne de production en 220 n'interdisait pas de produire de l'eau douce en 12 volts (sécurité intéressante).
-Il est utile de prévoir des kits de rechange pour tous les joints toriques du filtre d'évier Katadyn. Nous continuons à boire l'eau des cuves alu du bateau que nous nettoyons à fond tous les six mois.


- Au fil de nos escales, nous avons réussi à approvisionner les kits de rechange pour les trois pompes électriques du bord. En plus du kit de rechange pour la pompe du WC, il me semble nécessaire de prévoir une pompe de rechange complète, ce sera chose faite prochainement.


- De nombreux petits travaux d'amélioration du confort ont été réalisés à bord cette saison, on peut citer : des patères dans les cabines, le carré et la salle de bain – des liseuses à Led dans le carré – des ampoules à Led dans les liseuses des cabines et dans les spots encastrés du plafond – des filets de rangement dans les cabines – aménagement plus rationnel de la baille de mouillage avant – montants latéraux de la capote en tubes d'inox – réparation sérieuse et définitive de la table du cockpit – protection des bords des équipets de l'hiloire de cockpit avec un profilé plastique - rangement des deux gaffes le long des haubans dans les passavants... etc...

Nombre de ces petits bricolos ont été réalisés de mains de maître par Jean-Pierre lors de son passage à bord ! Retour sommaire 8- Mise à jour : Bilan du matériel de sécurité & d'armement.
- Le container du radeau de survie Plastimo, dont la fermeture était défectueuse, a été reconditionné en Martinique. La poche étanche dans laquelle le radeau est stocké sous vide d'air a du être échangé. La révision des trois ans est prévu en janvier en Guadeloupe.
- Comme annoncé, à Trinidad nous avons revendu l'annexe Plastimo en hypalon et fait l'acquisition d'une annexe semi rigide de marque AB. Longue de 2,90m elle dispose d'une carène en aluminium et ne pèse que 43 Kg. Très stable, elle se révèle être une annexe parfaite pour le bateau et notre programme, voilà un changement que nous ne regrettons pas ! Son seul défaut est esthétique : la peinture blanche de la carène pèle car mal appliquée sur l'aluminium... à l'avenir elle restera en alu brut... sur un Ovni ce n'est pas choquant !
- Nous avons conservé, l'ancre Brake MPI de 20 Kg comme mouillage principal et avons remplacé la Kobra 16 Kg de Plastimo du mouillage arrière par une ancre légère en aluminium : une Fortress FX 37 de 9,5 Kg. Elle est à poste sur le balcon arrière dans un sabot d'aluminium, la chaine et le câblot restent dans le coffre arrière tribord de la jupe.
Retour sommaire 9- Mise à jour : Bilan du matériel de pêche.
- Les lacunes constatées l'an dernier sont en partie corrigées avec l'acquisition à Saint Martin d'une canne et d'un moulinet Pen Senator (120 lbs) dignes de ce nom. Ils nous ont permis de capturer un beau barracuda que nous avons relâché par crainte de la ciguatera. Les deux portes cannes ordinaires en plastique sont progressivement remplacés par des modèles plus sérieux en inox. Nous avons peu péché cette année... affaire à suivre !
Retour sommaire 10- Bilan des SAV.
Retour sommaire 11- Mise à jour : La chronologie des galères & des interventions.
Voici présentée de façon chronologique la liste des petites ou grosses galères de la saison de navigation aux Caraïbes.
- (Trinidad, 12/2007) – Dérive coincée en position haute, démontage et nettoyage des patins de guidage de la dérive.
- (Martinique, le Marin, 01/2008) – Remise en condition du radeau de survie et du container.
- (Martinique, le Marin, 01/2008) – Resserrage de toutes les valves de gonflage de l'annexe semi rigide AB.
- (Martinique, le Marin, 01/2008) – Dépannage sous garantie du désalinisateur par l'agent Desalator.
- (Guadeloupe, 02/2008) – Installation de la trinquette sur enrouleur avec l'aide de l'agent Alubat de Pointe à Pitre.
- (Saintes, 02/2008) – Dépannage de l'excitation de l'alternateur supplémentaire 90 A Mastervolt.
- (St Martin, 02/2008) – Remplacement des deux ampoules Led (circuit de l'une grillé) du feu triwhite de tête de mat.
- (Guadeloupe, 03/2008) – Installation des trois panneaux solaires avec l'aide de l'agent Alubat de Pointe à Pitre.
- (Guadeloupe, 03/2008) – Réalisation d'un sabot aluminium et installation de l'ancre Fortress sur le balcon arrière.
- (Guadeloupe, 03/2008) – Échange du vérin de safran avec l'aide de l'agent Alubat de Pointe à Pitre.
- (Trinidad, 06-10/2008) – Travaux de voilerie sur GSE et GV chez Soca sails.
- (Trinidad, 06-10/2008) – Travaux de sellerie sur bimini, capote et lazy bag chez Soca sails.
- (Trinidad, 06-10/2008) – Réalisation d'un plancher en teck sur la jupe arrière et la marche des trois coffres.
Retour sommaire 12- Mise à jour : Les regrets & les solutions.
Les regrets du bilan initial ont tous trouvé leurs solutions : installations d'une trinquette sur enrouleur et de panneaux solaires et remplacement de l'annexe Plastimo par une semi rigide AB.
Retour sommaire 13- Mise à jour : Les évolutions possibles.
Parmi les évolutions possibles présentées l'an dernier, quatre sont d'ores et déjà retenues pour être mises en place pour la prochaine saison de navigation.
- Le coût modique et la qualité du plancher en teck réalisé sur le catamaran Météore de Pierre et Béatrice par un menuisier du chantier Peake, nous ont incité à faire recouvrir de lattes de teck la jupe arrière et la marche avec ses trois coffres. Nous allons découvrir cela à notre retour en octobre.
- Installation d'un lave linge de 5 Kg dans le local technique (prévue en Guadeloupe en 02/2009). Il s'agit du modèle GOY 105 de chez Candy qui ne mesure que 33 cm de profondeur... donc il passe dans les aménagements sans devoir démonter l'entourage de la porte du cabinet de toilette ni élargir celle du local technique.
- Remplacement du winch Lewmar 30 du piano bâbord par un Lewmar 46 (prévu à Trinidad en 10/2008).
- Installation d'un récepteur AIS. Le choix entre un récepteur ou un transpondeur classe B n'est pas encore arrêté (prévu cette année si traversée de Panama vers Pacifique).
- Pilote de secours du pilote inboard principal NKE (prévu cette année si traversée de Panama vers Pacifique). Ce point mérite un développement car il a fait l'objet d'une réflexion approfondie.
- Le déplacement de Ramatoa (11 à 12 tonnes) interdit la mise en place d'un pilote de secours à installer sur les rayons de la barre à roue. Le seul modèle du marché le « Raymarine S1 wheel Pilot » est limité à des bateaux de moins de 8 tonnes... et encore... par beau temps ! Il faut donc s'orienter vers un pilote inboard mais il n'y a pas la place suffisante pour l'installer de façon permanente. La solution retenue consiste donc à approvisionner en « spare » tous les composants du pilote NKE actuel pour pouvoir procéder au remplacement du composant défaillant. En liaison avec NKE, Lecomble & Schmit et ENM l'installateur du pilote sur Ramatoa, nous avons listé les éléments à doubler par précaution... c'est à dire :
- Du coté NKE : un calculateur, un détecteur d'angle de barre, un compas fluxgate et 5 mètres de câble pour le bus de données. Le boitier Gyropilot graphic n'est pas retenu car s'il est défaillant, il est toujours possible de basculer l'afficheur Performance en maître sur le bus et de commander le calculateur du pilote par le biais du médaillon de télécommande radio.
- Du coté Lecomble & Schmit : un coffret de maintenance L&S (rotule complète, platine porte balais de la pompe, électrovanne bypass limiteur de surpression), une pochette de joints pour le vérin, un jeu de trois flexibles hydrauliques, un bidon d'huile. A l'exception des trois flexibles je dispose déjà de tout le reste à bord. Le vérin LS ST40 et sa pompe équipent de nombreux chalutiers et bateaux de travail et sont d'une très grande fiabilité.
Retour sommaire 14- Le mot de la fin...
Retour sommaire Benoît & Dominique à Châtelaillon-Plage (17340) le dimanche 10 août 2008.