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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 06:16

 

Il y a un peu plus de deux mois maintenant, nous embarquions à Roissy CDG pour un long voyage retour pour l'autre bout du monde. Difficile de faire plus loin... 22 heures de vol et 30 heures de voyage dont une escale reposante de quatre heures à Séoul. Le 2 mars au matin, nous retrouvons les Fidji et regagnons Vuda point marina où Ramatoa nous attend posé à même le sol sur le terre plein de la marina après un hivernage forcé de plus de sept mois.

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Les Fidjiens sont contents de retrouver le soleil après une saison cyclonique fort humide (en janvier, plusieurs semaines de pluies torrentielles sans discontinuer). La végétation est naturellement très verte, la chaleur moite et le vent totalement absent. Installés dans la chambre des "yachties" de l’hôtel voisin du chantier, notre petite chambre bien fraîche et ventilée est à 25 mètres du bateau... fort commode pour débuter les travaux de remise en état sans stress excessif. Nous y séjournons une semaine complète.


Ramatoa a bien résisté au déluge d'eau et l'aération fréquente du voilier par notre petit "Papy Bahros" a évité le développement de moisissures. Le bateau est propre. Seul dégât important constaté.... le capot de descente a du être fermé avec beaucoup de retard un jour d'orage et la caisse à outils rangée sous la descente a été inondée, l'outillage baignait dans 3-4 cm d'eau huileuse car j'avais bien aspergé ma boite avec du WD 40... grand nettoyage et WD 40... pas de perte importante à déplorer. L'étanchéité des deux hublots latéraux du roof sera aussi à revoir car il y des traces d'humidité sans gravité. Autre surprise... la bôme est remplie de brindilles, de papiers, de feuilles sur une longueur de plus de 3 mètres... actifs les piafs dans le pays !

 

Il fait chaud et humide 31 -32° dehors et 37-38° dans le bateau chauffé à blanc en plein soleil. Les rafales de vent erratiques ne dépassent pas 2-3 nœuds et presque tous les jours nous avons droit à un bonne averse voire un orage.... que du bonheur quoi !


Nous attaquons la "To do list du réarmement".... que du classique en somme... mais quel plaisir le soir sur l'ordinateur de rayer les taches effectuées.... même si la liste ne diminue pas bien vite et que parfois même je me surprends à rajouter un nouvel item à la liste ! Dominique range, trie nettoie, les équipets, le linge et tout notre bric à brac. Nous faisons nos premiers approvisionnements à Lautoka, 2° ville du pays distante de 15 kms.  Parallèlement à ces travaux domestiques et de maintenance, je relance les fournisseurs qui travaillent à un rythme fort différent du notre.... secouer le voilier qui a toutes nos voiles en révision, relancer le chantier pour la commande d'un panneau Lewmar que je dois remplacer, rechercher désespérément un réparateur d'annexe pour effectuer quelques menues réparations, commander en Australie de l'antifouling pour coque aluminium, déposer la demande d'un cruising permit pour notre prochaine balade dans les « Mamanuca & Yasawa groups ».... etc...

Mais finalement tout finit par se faire et je suis très satisfait des travaux effectués par le chantier local « Baobab Marine », la console en inox pour l'iPad sur l'arceau de barre est très réussie (cf. page technique iPad pour plus de détails), les réparations de l'annexe sont efficaces car maintenant elle n'a plus besoin d'être remise en pression tous les 2-3 jours.

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Le 26 mars, Ramatoa regagne l'eau et stationne à la marina de Vuda Point où une petite douzaine de voiliers sont occupés en majorité par des américains. Un ballet de quatre dépressions tropicales s'annonce et nous amène de nouveau un déluge d'eau. La dernière se nommera « Daphné » car elle se creusera en tempête tropicale dans le sud des eaux Fidjiennes. A la marina, les bateaux renforcent les amarrages et se protègent le mieux possible du déluge d'eau. Le vent ne dépassera pas les 40-45 nœuds. A chaque brève accalmie, tout le monde sort de son terrier où il s'abritait... c'est assez amusant !

Mais à terre c'est tout autre chose, les inondations se révèlent encore plus importantes qu'au mois de janvier dernier. En particulier la ville de Nadi, à proximité immédiate de Port Denarau est totalement sinistrée, les dégâts sont importants et il y a des victimes.

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Après la tempête, un temps meilleur s'installe de nouveau sur l'ouest des Fidji et nous rejoignons le 4 avril Port Denaurau pour y récupérer la garde robe de Ramatoa. Le voilier a bien travaillé sur nos voiles et différentes toiles, au retour des îles du « Yassawa group », nous lui laisserons l'annexe pour la confection d'une housse. Par contre il s'avère impossible d'effectuer des courses et des approvisionnements dans la ville inondée de Nadi. Nous retournerons donc à Vuda marina pour effectuer tout notre avitaillement à Lautoka. Nous n'oublions pas nos paquets de « Kava » à offrir lors des prochains « Sevusevu ».

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Le mois d'avril est maintenant bien entamé, la saison cyclonique touche à sa fin et nous préparons activement notre dernière croisière dans les eaux Fidjiennes dans les îles du « Mamanuca et Yassawa group ». Cet archipel de près de cinquante îles forme un vaste arc de cercle long d'une cinquantaine de milles à une distance de 20-30 nautiques de la côte de Viti Levu. Ce galop d'essai permettra de vérifier que tout fonctionne bien à bord et que nous n'avons rien oublié.

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Le samedi 14 avril nous quittons Vuda marina avec un vent et une visibilité nuls sous une pluie battante qui nous accompagnera jusqu'à Musket cove sur l'île de Malolo Lailai. La route est courte : 15 milles, mais le temps bien breton, seule la température n'est pas bretonne ! Ce mouillage organisé avec des coffres est réputé ici car tout proche des marinas et il abrite une mini marina. Saturé en saison... nous ne sommes que trois bateaux au mouillage et la marina est vide. Le Musket cove yacht club est également connu pour la régate annuelle qu'il organise jusqu'à Port Villa au Vanuatu distant de 450 milles. Cette semaine de régates et de fêtes est un must local ! La baie est bordée par deux hôtels mais les plages à marée basse découvrent sur un platier corallien. Nous y passons quatre nuits et sommes bien contents d'avoir enfin fui le chantier et les marinas. Le temps est lourd et assez instable, le vent quasi nul sauf sous les orages et les grains assez fréquents.

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Le mercredi suivant, nous rejoignons, cinq milles plus loin, un mouillage sous le vent de Malolo l'île voisine. Je le croyais isolé et calme et en fait nous mouillons devant le plus récent et le plus prestigieux des resorts des Mamanuca. L'établissement est superbe dans son environnement, mais le débarquement y est interdit. Les clients se font déposer en hélicoptère ou en hydravion (15 à 30 mn de vol) depuis l'aéroport international de Nadi. Nous aurons droit aux deux pendant notre sieste... coté calme et isolement c'est un peu loupé ! Mais le WiFi y est performant et gratuit.

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Le lendemain nous choisissons de rejoindre l'île de Mana éloignée de six milles. Son accès paraît compliqué car un lagon fermé ceinture la partie sud de l'île qui abrite un hôtel de luxe et plusieurs « backpackers ». De plus la météo annonce un avis de vent fort et de houle forcissant.

En réalité, la carte Navionics indique bien une passe très étroite et en S dans le corail à l'extrémité est du lagon. Avec le WiFi du mouillage précédent j'ai effectué une capture Google Earth que j'ai géoréférencée sur la cartographie Navionics dans l'atelier cartographique de Scannav. Les deux photos ci-dessous démontrent bien l'utilité de cet outil cartographique car d'un coté la trace de Ramatoa nous fait couper dans le corail alors que sur la photo satellite nous sommes bien au centre de l'étroit chenal. Quelques jours plus tard nous aurons la même surprise de couper en deux un îlot au milieu des récifs coralliens. Les photos satellites Google Earth ainsi installées sont très précises et se révèlent être un formidable complément aux cartes succinctes ou inexactes de la région.

Sur Mana nous restons scotchés cinq jours pour cause de vent fort, le lagon est agité mais le mouillage est excellent sur fond de sable. Je répare l'éolienne qui décide de nous lâcher très bruyamment par 25 nœuds de vent, heureusement j’avais les pièces de rechange et tout est rentré dans l'ordre après une matinée de travail. Par ailleurs nous avons tout le loisir d'observer la coexistence entre la clientèle aisée de l'hôtel de luxe et les jeunes « fauteurs de troubles » qui déposent leurs sac à dos dans les trois « backpackers » du village voisin de l'hôtel. Un grillage avec portillon, une caméra et un gardien (sans arme) filtrent les passages entre l'est et l'ouest de l'île. Bref c'est le mur de Berlin sous les Tropiques !... spectacle insolite et attristant.

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Cinq jours bloqués à Mana, la météo n'annonce pas d'amélioration très sensible mais le temps nous paraît tout à fait maniable. Nous décidons de partir pour rejoindre à 15 nautiques un dernier mouillage sauvage et isolé sur l'île de Nevadra , la dernière du « Mananuca group ». Dans la passe dès 8 heures, le vent est nul, et l'horizon chargé de grains orageux. Nous slalomons au moteur entre les îlots et les hauts fonds coralliens. Progressivement l'orage se rapproche, le vent monte à 25-30 nœuds, la pluie diluvienne crépite à la surface de la mer, la visibilité tombe totalement (100 ou 200 mètres au maximum). Dans ces conditions inconfortables il faut bien faire confiance à sa cartographie et à ses captures Google earth ! Nous abandonnons rapidement l'idée de rejoindre notre mouillage de Robinson pour essayer de s'abriter sur l'île de Waya, la toute première du « Yassawa group ». Peu après midi nous mouillons sous la pointe Nabora dans Yalobi bay. Nous y sommes à l'abri du vent qui est maintenant moins fort, mais par contre une houle de SW pénètre dans ce mouillage et le rend absolument intenable, nous roulons bord sur bord en permanence, à l'intérieur tout s’entrechoque dans un vacarme pas possible. 55 minutes de réflexion et un casse croute plus tard, nous relevons l'ancre pour contourner par l'est l'île de Waya et rejoindre le mouillage de Rugu-Rugu bay dans la grande baie de Malauwaki au nord de Waya. A 15H30 nous mouillons dans une baie parfaitement calme, protégée du vent et de la houle, devant une cascade d'eau douce terminant son parcours dans la mer... le beau temps est même revenu. Partis pour 15 milles nous en avons finalement parcourus 38.

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Le site est grandiose car l'île de Waya est très escarpée (c'est la plus haute des Yassawa) et nous rappelle certains paysages des îles Marquises en Polynésie française. Nous sommes mouillés devant la cascade à deux pas du petit village de Malauwaki qui ne respire pas l'opulence. La plage n'est pas très accueillante et nous ne débarquons pas. Dès la nuit tombée les foyers au feu de bois des cuisines et quelques lumières faiblardes éclairent les cases du village. Nous apprécions ce calme et nous y passons deux nuits d'autant plus que le beau temps revient. Baignades et promenades en annexe sont au programme.

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Le jeudi 26 avril, nous parcourons 5 milles (toujours au moteur car le vent dépasse rarement les 5-6 nœuds) et basculons sur la côte ouest de Waya et mouillons devant « Octopus resort » petite structure hôtelière très accueillante pour les voiliers. Nous sommes d'ailleurs le premier voilier de la saison à remonter au nord dans les Yassawa. La baie est ouverte mais la houle ne rentre pas, les fonds sont superbes et les herbiers habités par une belle et grande tortue Luth. Nous débarquons et profitons du bar et du restaurant de l'hôtel . Deux fois par jour nous assistons au passage du « Yellow boat » qui dépose et reprend les clients de tous ces hôtels isolés sur les îles des Yassawa. Le bateau de passagers qui vient de Port Denarau met en panne dans la baie devant la plage et des barques assurent le transbordement des clients avec armes et bagages... c'est plus sportif et spectaculaire que la dépose en hélicoptère ou en hydravion.... c'est aussi probablement plus économique ! Nous le rencontrerons à plusieurs reprises lors de notre avancée dans le groupe d'îles.

 

Le samedi 28 avril, nous poursuivons notre avancée dans les Yassawa et abordons l'île de Naviti pour rejoindre le mouillage de Somosomo tout au nord. La route sous le vent de Naviti nous fait passer dans de splendides passages étroits entre les îles et îlots. La navigation n'est pas très difficile car le vent est très faible, la mer plate et les courants de marée peu sensibles car nous sommes en mortes eaux. Cependant avec une cartographie sommaire il faut rester vigilant et bien suivre sa progression car le balisage est totalement inexistant et les hauts fonds coralliens sont très nombreux et ils ne se manifestent pas toujours par des brisants car la houle est trop faible. Pour nous aider j'avais les traces de bateaux qui sont passés dans ces mêmes eaux par le passé. Nous mouillons dans la superbe et vaste baie de Somosomo. Le village est sur la plage juste devant nous.

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Le dimanche matin nous débarquons à terre et allons sacrifier au rituel du Sevusevu. Il s'agit de la cérémonie rituelle d'accueil dans un village. Les Yassawa restent très à l'écart du modernisme de la grande île Viti Levu, nous sommes ici à des années lumières de la capitale Suva, de Lautoka et de Nadi. Les traditions restent très vivaces et le Sevusevu continue à jouer un rôle important dans la culture traditionnelle Fidjienne. Les visiteurs que nous sommes demandent à voir le chef de village afin de lui offrir un bouquet de racines de Kava. Assis sur la natte il accepte notre paquet et prononce les phrases rituelles. Le kava est bu en décoction dans toutes les importantes cérémonies (il est légèrement euphorisant). Une fois cette démarche effectuée nous sommes autorisés à visiter le village et à rencontrer ses habitants. En réalité un villageois, le « spokeman »,est désigné comme intermédiaire entre nous et le chef mais aussi entre les habitants et le chef. A Somosomo, c'est une « spokewoman » qui nous accueille et nous offre du thé et des beignets à la farine de manioc. Nous reviendrons le lendemain matin pour acheter des papayes et assister au départ des enfants du village vers l'école située dans le village de Gounou dans la baie d'à coté.... l'embarquement est haut en couleurs et la barque file le plat bord au ras de l'eau. Nous avons bien apprécié notre premier contact avec la population des Yassawa.

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Après deux nuits devant le village nous quittons Naviti pour rejoindre le mouillage de Blue Lagoon qui passe pour être un des plus beaux de l'archipel. Courte et belle navigation de 15 milles au moteur et nous nous glissons entre les quatre îles qui délimitent le fameux Blue Lagoon. Les eaux sont claires, le site est fort beau, les plages et les coraux affleurent un peu partout. Là encore les hôtels ont squatté les plus beaux emplacements, pas moins d'une dizaine d'établissements ceinture ce lagon. Nous mouillons devant un petit resort sur l'île de Nanuya Lailai qui accepte que nous débarquions. Nous sommes seuls sur le plan d'eau, en saison il peut y avoir jusqu’à 15-20 bateaux au mouillage. L'île voisine Turtle island est la propriété privée d'un milliardaire américain qui a aménagé un lodge hors normes avec une dizaine de suites, au prix astronomique de 4000 dollars fidjiens (# 2000 €) la nuit ; tout est inclus (repas, boissons et activités) le séjour est au minimum d'une semaine, les enfants interdits sauf pendant les vacances de Noël. Le site de Blue Lagoon est beau sans être exceptionnel... on devient difficile après avoir séjourné en Polynésie française ! Nous y restons quand même deux nuits.

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Le mercredi 2 mai nous levons l'ancre pour rejoindre le site de Sawa-i-lau sur la côte sud de l'île Yassawa. Courte navigation de 12 milles et nous découvrons un très beau site. L'île de Sawa-i-lau nous rappelle les massifs calcaires des Tonga soulevés par effet tectonique (avec grottes et caves sous-marines) et l'étroit passage qui la sépare de l'île Yassawa possède la même palette de couleurs que les étroits chenaux du platier aux Tuamotu. C'est le site que nous préférons de tout notre périple dans ce groupe d'îles. Nous y effectuons des balades en annexe et du snorkeling.

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Nous débarquons dans le petit village de Nabukeru. Le chef est absent c'est Jo le « spokeman » qui le remplace et nous accueille à bras ouverts après avoir accepté le Sevusevu et son kava. Nous visitons le village et son école. Nous buvons une fort bonne infusion de feuilles de citronniers et goûtons les très bons pancakes de sa femme Alexi. L'accueil est bien plus chaleureux qu'à Somosomo. Nous leur donnons un peu de gasoil pour le générateur du village et Jo nous vend un excellent régime de petites bananes. Le matin un pécheur vient nous vendre langoustes et crabes, nous acceptons les langoustes et lui laissons les crabes. Toujours tout seul nous resterions bien là un peu plus longtemps que deux nuits tant le contact avec ces gens simples et chaleureux se révèle exceptionnel. La dernière nuit le vent monte à 20-25 nœuds sous effet venturi de l'île de Sawa-i-lau, mais le fond est de très bonne tenue par 18-20 mètres de profondeur.

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Nous n'irons pas plus avant dans les Yassawa, la dernière île nommée Yassawa donne son nom au groupe d'îles et s'étire sur près de 20 kilomètres. Nous amorçons notre descente vers le sud que nous ferons en trois étapes. La première nous conduit à Somosomo sur l'île de Naviti et nous bénéficions d'une belle brise qui nous permet de faire presque toute la route à la voile ; nous y sommes accueillis par des pêcheurs qui nous vendent trois belles langoustes. Le lendemain la seconde étape nous amène à « Octopus resort » sur l'île de Waya où nous resterons deux jours malgré une petite houle qui rend le mouillage un peu rouleur... mais le restaurant est trop tentant ! Pour la dernière étape nous contournerons Waya par l'ouest entre le récif et la côte et retraversons en direction de Port Denarau que nous atteignons le lundi 7 mai dans l'après-midi. Nous y laissons notre annexe au voilier pour qu'il réalise une belle housse de protection, elle devrait être prête le 17 ou le 18 mai. Mercredi nous quittons Port Denarau pour rejoindre notre base arrière à Vuda marina.

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Nous préparons désormais notre départ vers le Vanuatu (ex archipel des Nouvelles Hébrides), approvisionnement, complément des pleins en gasoil, en gaz et en mélange pour le hors-bord. Les formalités de sortie s'effectueront à Lautoka et nous devrions atteindre Anatom notre première escale au Vanuatu vers le 1° juin. La traversée sera de 450 milles soit 3-4 jours de mer.

 

Notre croisière dans les « Mamanuca et Yassawa groups » nous a permis d'attendre agréablement la fin de la saison des cyclones. Si le premier groupe d'îles est un peu envahi et dénaturé par tous les hôtels les Yassawa nous ont conquis par leurs paysages grandioses et la chaleur de l'accueil de cette population qui vit encore très modestement et proche de la nature alors qu'à vol d'oiseau l'opulence et la richesse relatives de Viti Levu s'étalent. Les Yassawa comme d'autre groupes d'îles éloignées et isolées sont des laisser pour compte du développement économique, sanitaire et social. Par contre la culture traditionnelle Fidjienne y demeure bien plus vivace.

 

N'oubliez pas d'aller voir les 46 nouvelles photos ajoutées dans l'album des Fidji.

 

Notre prochain bassin de croisière : les îles du Vanuatu, ne permettra probablement pas de mettre un article en ligne ; l'ADSL n'atteignant pas ces contrées éloignées mais vous recevrez une newsletter lors de notre escale à PortVilla, la capitale. Le prochain article sera mis en ligne à Nouméa en Nouvelle Calédonie.

 

Benoît & Dominique sur Ramatoa à Vuda marina.

Mis en ligne le 12/05/2012 aux Fidji.

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commentaires

T
<br /> Hello bonjour les amis,<br /> <br /> <br /> Ravis de ses nouvelles, le temps commencait à me sembler long ......je vois que tout va bien après bien du travail de remise en route, mais cela semble reparti pour de belles heures de<br /> navigation et de jolies découvertes.<br /> <br /> <br /> On vous suit avec joie. Prenez soin de vous<br /> <br /> <br /> Bises de nous deux et BON VENT    Josyane Vincent TUCCI<br />

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