17 février 2007
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20:55
Tout d'abord, mille excuses pour la mise en ligne partielle et incomplète de l'article précédent qui a été assez laborieuse depuis un cybercafé de João de Pessoa, où toute la bande passante était prise par des joueurs en ligne sur Internet ! Maintenant tout doit être rentré dans l'ordre.

Nous avons quitté, mercredi 7 février en début d'après-midi, l'agréable mouillage de Jacaré pour rejoindre l'archipel de Fernando de Noronha. La traversée longue de 250 milles a été menée tambour battant au près bon plein avec des vents de 15 à 20 noeuds et une mer formée, fatale pour l'estomac de Dominique ! Parti en premier du mouillage nous sommes arrivés les premiers pour assister au lever du soleil derrière l'île montagneuse de Fernando.... un spectacle inoubliable.

Découvert en 1503 par Americo Vespuci, l'archipel est resté propriété de la couronne portugaise jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. Tour à tour, terre d'exil, prison politique, base américaine, l'archipel a attiré des artistes et des scientifiques du monde entier. En 1988, l'UNESCO classe l'archipel dans le patrimoine naturel mondial

L'archipel de Fernando de Noronha est un vaste parc naturel marin où la faune et la flore sont préservées. La réglementation est très pointilleuse, la chasse sous-marine interdite et la plongée doit se faire par le biais d'un des quatre clubs autorisés, les taxes de séjour élevées dissuadent les voiliers de passage de s'éterniser au mouillage de São Antonio.


Le mouillage est assez rouleur car la houle y entre assez largement, de plus le lendemain matin de notre arrivée nous avons essuyé un coup de vent bref mais assez violent (35 noeuds)... histoire de vérifier que les les ancres étaient bien crochées. Deux bateaux ont quand même dérapé et ont du remouiller pendant l'intermède venté. De mon coté, j'ai plongé pour vérifier la position de l'ancre, elle était complètement ensevelie dans la sable... pas de souci à se faire.
L'île de Fernando est petite et elle se parcourt aisément soit en bus, ligne unique sur route unique, soit en buggy ce qui permet de descendre jusqu'aux plages par des chemins caillouteux et défoncés. Les plages sont nombreuses et rivalisent toutes de beauté. Un championnat mondial de surf se déroulait sur la plage de Cacimbra do Padre, les vagues et le spectacle des surfeurs étaient grandioses.



La balade en buggy nous a conduit vers des sites et des points de vue superbes et au coeur du petit village de cette île entièrement tournée vers le tourisme. Les paquebots se succèdent sur le mouillage de São Antonio et déversent pour 24 ou 26 heures un flot de vacanciers qui dépassent rarement les quelques boutiques à touriste du port ou du village !

Tous les jours le ciel nous gratifie d'une bonne douche, le ciel s'obscurcit... il faut courir pour fermer les panneaux du bateau, la pluie tombe drue ... et le soleil revient dans une moiteur étouffante... il faut alors courir à nouveau pour ouvrir les panneaux !

La vie du rallye à Fernando est calme, nous profitons de la mer, des baignades, de nager avec les dauphins et d'admirer les poissons et les tortues lors d'une sortie PMT (palmes-masque-tuba). Nous profitons d'une conférence très intéressante donnée par un chercheur de l'IBAMA (l'IFREMER Brésilien) sur les travaux et recherches sur les dauphins qui sont conduits içi à Fernando. Les bateaux se reçoivent pour des apéros et nous avons partagé autour d'un barbecue la pêche des uns et des autres réalisée pendant la traversée.


Nous gardons de belles images de Fernando, mais les paysages ne sont pas aussi grandioses que ceux des Seychelles et la faune et les fonds marins pas aussi riches que dans l'océan indien, à Mayote en particulier.
Nous repartons le 14 février après-midi vers Fortalezza sur le continent sud-américain. Cette traversée de 370 milles devrait s'effectuer à bonne allure au portant et avec un courant favorable.... mais nous vous en reparlerons dans le prochain article.
Vous trouverez des photos de notre séjour à Fernando sur l'album de l'étape 06 Nordeste.
Benoît & Dominique sur Ramatoa, rédigé et posté à Fortalezza - Brésil le 17/02/2007.

Nous avons quitté, mercredi 7 février en début d'après-midi, l'agréable mouillage de Jacaré pour rejoindre l'archipel de Fernando de Noronha. La traversée longue de 250 milles a été menée tambour battant au près bon plein avec des vents de 15 à 20 noeuds et une mer formée, fatale pour l'estomac de Dominique ! Parti en premier du mouillage nous sommes arrivés les premiers pour assister au lever du soleil derrière l'île montagneuse de Fernando.... un spectacle inoubliable.

Découvert en 1503 par Americo Vespuci, l'archipel est resté propriété de la couronne portugaise jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. Tour à tour, terre d'exil, prison politique, base américaine, l'archipel a attiré des artistes et des scientifiques du monde entier. En 1988, l'UNESCO classe l'archipel dans le patrimoine naturel mondial

L'archipel de Fernando de Noronha est un vaste parc naturel marin où la faune et la flore sont préservées. La réglementation est très pointilleuse, la chasse sous-marine interdite et la plongée doit se faire par le biais d'un des quatre clubs autorisés, les taxes de séjour élevées dissuadent les voiliers de passage de s'éterniser au mouillage de São Antonio.


Le mouillage est assez rouleur car la houle y entre assez largement, de plus le lendemain matin de notre arrivée nous avons essuyé un coup de vent bref mais assez violent (35 noeuds)... histoire de vérifier que les les ancres étaient bien crochées. Deux bateaux ont quand même dérapé et ont du remouiller pendant l'intermède venté. De mon coté, j'ai plongé pour vérifier la position de l'ancre, elle était complètement ensevelie dans la sable... pas de souci à se faire.
L'île de Fernando est petite et elle se parcourt aisément soit en bus, ligne unique sur route unique, soit en buggy ce qui permet de descendre jusqu'aux plages par des chemins caillouteux et défoncés. Les plages sont nombreuses et rivalisent toutes de beauté. Un championnat mondial de surf se déroulait sur la plage de Cacimbra do Padre, les vagues et le spectacle des surfeurs étaient grandioses.



La balade en buggy nous a conduit vers des sites et des points de vue superbes et au coeur du petit village de cette île entièrement tournée vers le tourisme. Les paquebots se succèdent sur le mouillage de São Antonio et déversent pour 24 ou 26 heures un flot de vacanciers qui dépassent rarement les quelques boutiques à touriste du port ou du village !

Tous les jours le ciel nous gratifie d'une bonne douche, le ciel s'obscurcit... il faut courir pour fermer les panneaux du bateau, la pluie tombe drue ... et le soleil revient dans une moiteur étouffante... il faut alors courir à nouveau pour ouvrir les panneaux !

La vie du rallye à Fernando est calme, nous profitons de la mer, des baignades, de nager avec les dauphins et d'admirer les poissons et les tortues lors d'une sortie PMT (palmes-masque-tuba). Nous profitons d'une conférence très intéressante donnée par un chercheur de l'IBAMA (l'IFREMER Brésilien) sur les travaux et recherches sur les dauphins qui sont conduits içi à Fernando. Les bateaux se reçoivent pour des apéros et nous avons partagé autour d'un barbecue la pêche des uns et des autres réalisée pendant la traversée.


Nous gardons de belles images de Fernando, mais les paysages ne sont pas aussi grandioses que ceux des Seychelles et la faune et les fonds marins pas aussi riches que dans l'océan indien, à Mayote en particulier.
Nous repartons le 14 février après-midi vers Fortalezza sur le continent sud-américain. Cette traversée de 370 milles devrait s'effectuer à bonne allure au portant et avec un courant favorable.... mais nous vous en reparlerons dans le prochain article.
Vous trouverez des photos de notre séjour à Fernando sur l'album de l'étape 06 Nordeste.
Benoît & Dominique sur Ramatoa, rédigé et posté à Fortalezza - Brésil le 17/02/2007.